d’après une lettre de poilus
A 6h du matin, sur la digue du canal du Rhin, à Strasbourg, en dix minutes, lecture d’une lettre de poilus devant vingt personnes. Chaque spectateur entendait ma voix dans un casque HF, tandis que je parlais dans un micro à 100m de distance. Ils ne voyaient que ma silhouette qui marchait et tenait la lettre dans les mains. Je disparaissais, alors que le jour se levait.
Lecture et mise en espace : Anouk Dell’Aiera
Ecole du TNS
2001